Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil

Lorsque nous dormons et en particulier lors du sommeil paradoxal, nos muscles se relâchent. Cette perte de tonus musculaire peut être responsable chez certaines personnes d’un rétrécissement important des voies aériennes. En conséquence, la circulation de l’air est plus difficile et des ronflements surviennent.
Si les voies aériennes se ferment complètement, la personne s'arrête temporairement de respirer : elle fait une apnée obstructive.

Un tel événement peut durer 10 secondes ou plus. Il peut être fréquent et se produire jusqu'à plusieurs centaines de fois par nuit. Le sommeil est perturbé sans que le sujet en ait forcément conscience (éveils brefs après chaque apnée). Non pris en charge, les syndromes d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé : complications cardiovasculaires, troubles métaboliques, détérioration cognitive… Un retentissement socioprofessionnel et familial est fréquent ainsi qu’une accidentologie liée aux troubles de la vigilance diurne.

Mal connu, le syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente, considérée aujourd’hui comme une priorité de santé publique.

Si un SAOS est suspecté, il est nécessaire de réaliser un bilan médical pluri-disciplinaire (pneumologue, chirurgien maxillo-facial mais aussi cardiologue, endocrinologue, neurologue). Des examens complémentaires sont souvent nécessaires : enregistrement du sommeil, radiographies (du massif facial)... Un traitement adapté à la gravité du SAOS sera proposé (règles d’hygiène de vie, orthèses d’avancée, aide ventilatoire nocturne, chirurgie des voies aériennes...)

Un suivi régulier est indispensable.